Le patrimoine du village

Le patrimoine

Visite du Village:

Des Aramonais, bénévoles et investis dans des associations seront heureux d’accueillir les visiteurs de passage et de leur faire découvrir les richesses de leur village.

Construit au bord du Rhône, à la lisière de la garrigue, vous serez accompagnés à la découverte du centre historique, comprenant les quais, les remparts, l’église Saint Pancrace construite au XIIème siècle et récemment entièrement rénovée, inscrite Monument Historique,ses hôtels particuliers MH, le parc du château.

Visite tous les jeudis matin de juillet et aout de 10h à 11h30, en s’inscrivant au plus tard la veille au 04 66 62 97 28 ou en envoyant un mail à  ocparamon@free.fr,

Tarif 5 € par adulte, gratuit pour les enfants.

Des visites de groupe peuvent être organisées, nous contacter par mail.

 

Office de la Culture et du Patrimoine d’Aramon

Les Amis de Saint Pancrace

Les Amis du Château


  • L'Eglise de Saint-Pancrace


    Du nom de Pancrace, martyrisé au IIIème siècle à Rome. C’est une église primitive de style roman provençal. elle ne comportait qu’un choeur et un petit clocher à sa construction. Au XIIIème siècle, la nef principale fût édifiée. Au XVIème siècle, l’archidiacre d’Uzès, prieur d’Aramon, Étienne Julien, fit construire le clocher pointu sur le chevet et rehausser le clocher carré au-dessus de la façade supportant l’horloge.
    Au XVIIème siècle, son successeur Gédéon de Fain de Pérault fit construire la nef de gauche et les chapelles latérales puis fit abattre la vieille façade pour en reconstruire une autre. Dans cette façade s’ouvre la porte principale précédée de marches en forme de perron, encadrée de deux colonnes avec niches pour statues et surmontée d’un œil-de-bœuf. Les deux statues sont des copies des originaux qui datent de 1669 et qui sont à l’intérieur dans la chapelle de l’Assomption.
    On remarque un bandeau noir au-dessus du portail latéral. C’est une litre funéraire qui fut peinte avec les armoiries de l’archidiacre de Fain de Pérault à sa mort. Sur ce portail, une statue de la vierge à l’Enfant avec un blason et l’inscription “Posuerunt me custode,”.

  • Le quai


    Le quai s’étire tout le long du village qu’il protégeait des inondations dévastatrices du Rhône qui coulait à ses pieds. Jadis digue de terre, puis rempart, cette protection fut remaniée à plusieurs reprises mais son aspect actuel date de 1864. Suite à la construction du barrage de Vallabrègues et à l’endiguement du Rhône, le bras du fleuve qui passait devant Aramon a été asséché en 1970. De protection, le quai est devenu une agréable promenade.
    On remarque sur la pente empierrée qui descendait vers le fleuve, des anneaux en acier à différentes hauteurs auxquels s’arrimaient les bateaux en fonction du niveau des eaux.

  • Les Halles


    Bâtiment construit en 1595 comme atelier de maréchal de forge, il devient en 1642 la boucherie du village. Reconstruit en 1742 en pierres de daille par J-P Meynier, maître maçon d’Aramon, on peut lire sur le fronton la date de 1766 et le nom des consuls.

    Il s’agit désormais de l’Office du Tourisme du Pont du Gard.

     

  • La porte de Montfrin


    Entrée ouest du vieux village, c’est l’une des 8 portes de la ville. A sa construction en 1774, la porte était fortifiée et l’on y accédait par un pont levis remplacé en 1771 par un pont de pierre. La restauration complète de cette porte date de 2008.

  • Rue Pitot

    Du nom d’Henri Pitot, personnage célèbre né à Aramon, la rue Pitot traverse le centre ancien d’est en ouest. Elle s’appelait auparavant la “rue de la ville” car les principaux commerces du village s’y trouvaient. Elle est bordée de belles maisons de pierres à l’architecture remarquable et emprunte l’ancienne voie romaine.

     

  • La maison Girard (nom du propriétaire)

      A l’angle de la rue Pitot et du passage de Laudun, c’est l’une des plus anciennes maison du village puisque sa construction date de 1498. On y remarque une façade en encorbellement et une moulure torsadée Louis XII très rare.

     

     

  • La maison natale d’Henri Pitot

      Le célèbre Henri Pitot y est né en 1695. La maison est surmontée d’une tourelle depuis laquelle le scientifique observait les étoiles. La plaque en façade a été posée par l’Armée de l’Air en 1995 pour célébrer les 300 ans de sa naissance.

     

  • Hôtel de Jossaud

      Au fond de la place la belle façade de l’Hôtel de Jossaud, vieille noblesse de robe et coseigneur d’Aramon. On remarque la belle porte carrée.

     

     

  • Hôtel de Forton

      Cet hôtel du début du XVIIème siècle appartenu à Vigile de Forton. Il a été acheté en 1783 par la commune pour y loger le curé et organiser des réunions. Il devient l’hôtel de ville jusqu’en 1977. On peut remarquer la porte d’entrée, la tourelle en encorbellement, lancée médiévale du toit avec une chimère en bois à tête de crocodile et écailles de poisson.

     

  • Hôtel de Posquières

      Hôtel particulier des Posquières (ancien nom de Vauvert), coseigneur d’Aramon, datant du XVIIème siècle. Séparé de l’église par une ruelle, il est surmonté d’une tour au toit couvert de tuiles vernissées. Sur la façade ouest, on remarque la porte carrée typique du XVIIème siècle, la frise renaissance, les vases de fruits de style baroque, au-dessus des fenêtres un boudin et une corniche de caractère italien et un avant toit style médiéval.

    Sur la façade sud, une échauguette, les vestiges d’une galerie et des escaliers y conduisant. De l’hôtel part un souterrain, appelé “Saunerie” où l’on stockait le sel qui fit la fortune d’Aramon grâce au péage prélevé sur les bateaux remontant le Rhône.

    Les Posquières furent célèbres grâce à François de Posquieres qui après avoir servi le roi sur les champs de batailles se retira à Aramon et créa en 1703 “l’Ordre de la boisson et de la stricte observance”. Cet Ordre honorait les plaisirs de la table tout en étant une société d’entraide pour ses membres. Une plaque a été apposée sur cette façade en 2003 par la Société des Costières de Nîmes en hommage à François de Posquières.

     

  • La Clastre

      Habitation des prieurs, dont Etienne Julien et gédéon de Faïn de Pérault, elle existait déjà en 1478. Sur le mur ouest (côté Hôtel de Posquières) on remarque les traces des boulets tirés par les protestants lors de leur reconquête du village le 5 mars 1563.

     

     

  • Hôtel de Laudun

      Hôtel particulier de la famille de Laudun, coseigneurs d’Aramon, il est l’un des plus beaux du village. On y remarque particulièrement la porte d’entrée du XVIIème siècle avec la date 1678 et le balcon à balustre. Cet immeuble a été entièrement restauré ainsi que le portail.

     

     

  • Rue des Cardinaux

      Son nom évoque la proximité de l’enclave des papes. En descendant la rue, sur la gauche on trouve l’ancienne maison des consuls. Au n°5, une belle fenêtre à arc trilobé, puis une façade en encorbellement au n°3 attire le regard. On débouche enfin sur la rue Pitot face à la “Maison des Cardinaux”, magnifique demeure où l’évêque de Lodève Plantavit de la Pause se serait réfugié en 1633.

     

     

  • Place des Fours

      Sur cette place se trouvaient les fours banaux* du village, propriété des seigneurs et des consuls où les villageois venaient cuire le pain. Un four à pain y subsiste toujours. A l’angle de la maison, au n°22, on peut voir une statue de la Vierge et son enfant.

    *Au Moyen Age et sous l’Ancien Régime, les habitants avaient pour obligation d’utiliser les installations seigneuriales pour moudre le grain, cuire la pain ou encore puiser l’eau. Cela donnait lieu à un impôt en argent ou en nature appelé “banalité”. Pour le pain, ils devaient utiliser le four seigneurial dit “banal” et payer un droit de “fournage”. C’est-à-dire, remettre une partie de leur production au seigneur, en général, un pain sur vingt ou sur trente. C’était un asservissement tant le four à pain était indispensable à la vie quotidienne. En contrepartie, le propriétaire avait pour devoir d’entretenir son four et d’y installer un fournier (boulanger) qui était chargé de cuire le pain et de prélever l’impôt. Le fournier cuisait de gros pains avec beaucoup de mie sous une épaisse croûte afin d’assurer une conservation d’une semaine, une quinzaine et parfois plus. Les habitants apportaient leur farine plusieurs jours à l’avance. Ils la marquaient en indiquant le jour du dépôt et donnaient en échange, une bûche de bois pour la cuisson.

     

     

  • Passage de l'Encoule

      Cette ruelle, jadis seul accès au Rhône et au port, était particulièrement protégée. Réaménagée et agrandie, elle révèle à droite derrière un petit portail noir, la sortie du souterrain appelé “Saunerie”.

     

     

  • Place Choisity

      Réhabilité en 1999 on peut y admirer divers édifices tels que l’Hôtel Choisity, l’Hôtel de Saint Jean et la Tour du Brechet

  • L'hôtel Choisity

      Belle demeure du XVI siècle, devenue en 1595 la propriété d’un riche marchand du nom de Jean Sauvan. Au dessus de la porte, on peut admirer, sur la frise de l’entablement, deux palmes entrecroisées et des rameaux d’oliviers. Au centre, les lettres JS (Jean Sauvan) et aux extrémités AS (Antoine Sauvan, son fils). La façade présente trois niveaux dégressifs qui se superposent : le rez-de-chaussée, l’étage noble et l’attique (où logeaient les serviteurs). Ceux-ci sont séparés par des moulures s’appuyant sur des consoles placées sur les piédroits des fenêtres. Les fenêtres sont petites au rez-de-chaussée car elles sont plus vulnérables. Elles deviennent spacieuses à l’étage et de nouveau plus petites à l’attique.

    Sous le toit, on peut voir une rangée d’oves très en relief. La porte est surmontée d’un fronton cintré encadrant un cartouche posé après coup. L’Hôtel s’ordonne autour d’une cour rectangulaire et dispose d’un vaste vestibule à voûte plate, d’un escalier à balustres et d’une salle à manger carrée avec une cheminée.

  • L'hôtel de Saint-Jean

      Situé face à l’Hôtel Choisity, sa façade est très endommagée mais témoigne encore d’une grande qualité architecturale. Dans la cour, se trouve une petite porte d’angle exceptionnelle.

  • La Tour du Brechet

      Elle fut construite en 1617 et faisait partie du système défensif de la Porte d’Avignon (disparue aujourd’hui) qui protégeait l’entrée du village au levant.

  • La Porte de L'angle

      A droite de l’Hôtel Choisity, une ruelle conduit à la porte de l’angle. Ouverte en 1771, date gravée sur la clef de voûte, elle permettait aux habitants du quartier de sortir plus facilement hors de l’enceinte du vieux village.

  • Le Château

      Du boulevard Mirabeau, on peut apercevoir une haute muraille de 12 mètres de hauteur faisant partie des remparts protecteurs du château.

    On peut également apercevoir un pont en pierre qui remplaça en 1732 le pont-levis. Jadis, ce pont-levis franchissait un grand fossé creusé dans le roc. Surmonté de créneaux en 1845, il relie le château au parc de 7 hectares créé en 1817.

    En amont du cours Mirabeau, un grand portail en fer portant le nom de “Porte Béague” ou “Poterne du château”. Plus loin se trouvent la Porte Voltaire et le Portail Matheron (1647).

    Le château en lui-même s’ordonne autour d’une tour carrée et surmontée de créneaux. Une tourelle culmine suffisamment haut pour offrir une vue panoramique sur les alentours. Henri II fit présent du château à Diane de Poitiers, sa favorite, qui fut seigneur d’Aramon de 1547 à 1566.

    Le château a subit de grands dégâts durant les guerres religieuses et durant la Révolution. Des rénovations au XVIIIème et au XIXème siècle lui ont redonné son aspect d’origine. Il est la propriété de la famille de Sauvan d’Aramon depuis 1653.

Le petit patrimoine


  • Four à Chaux

    Route de Domazan

    Édifice majestueux construit en 1878, le four à chaux se situe à fleur de colline, route de Domazan, à environ trois kilomètres du centre du village. Il est le point de départ du sentier des Castillonnes empruntant le chemin forestier DFCIV12.

    En 2012, à l’occasion de sa réhabilitation par les participants au Chantier d’Insertion, un deuxième four est découvert à quelques mètres du premier.  Il existe peu d’archives disponibles au sujet de l’histoire du Four à chaux d’Aramon.

    Comment fonctionnait le four ?

    Le four était alimenté par son ouverture située en haut appelée le gueulard. Les chaufourniers alternaient les lits de pierre et de charbon pour maintenir sa capacité au maximum. Des morceaux de bois étaient apportés au pied du bâtiment pour maintenir une température entre 800 et 1 000 °C. Une fois la cuisson terminée, la chaux était récupérée grâce à une ouverture basse du four appelée l’ébraisoir. La chaux vive était alors éteinte dans une fosse adjacente à l’aide d’une grande quantité d’eau avant d’être placée dans des barils et d’être utilisée en maçonnerie.

  • Ancien Château d'eau

    Quartier Saint-Martin

    Réhabilité en 2013 par l’équipe du chantier d’insertion

  • Tombeau d'Eugène Lacroix

    Construit en 1929, ce tombeau est celui d’Eugène Lacroix (1841-1929). Né et mort à Aramon 15 mars 1841, 28 avril 1929. Agriculteur et poète provençal, il a notamment écrit “Lou Mistrau”, “Li Cevenou”, “L’Aigi boulido” ou encore “Lou vin cuie”.

    Le tombeau est situé dans le cimetière communal Sainte-Marthe. De plan carré imitant l’architecture d’un temple antique avec fronton, corniche et entablement. La construction est comprise sur une aire fermée par une grille en fer forgé. L’ensemble en pierre de taille calcaire est plaqué de décors de terres cuites finement gravés sur la façade et les faces latérales. De nombreux décors sont visibles : ornements géométriques et figures humaines. En façade, un arc en plein cintre finement mouluré ouvre le caveau, il est fermé par une porte en fer forgé ornée de décors géométriques. Un fronton surligné de décors en dent de scie accueille en son centre une sorte de blason ovale gravé d’inscriptions. Deux petits personnages en haut relief le soutiennent. Au-dessous du blason, juste au-dessus de l’arc de la porte se trouve un cartouche également gravé d’inscriptions. Quatre piliers avec chapiteaux sont rejetés aux angles de l’édifice. La partie inférieure des piliers est décorés de bandes séparées par une superposition de ronds. Ce décor est surmonté d’un pot.

  • Croix de Dunan

    Croix érigée le long de la digue construite vers 1760. La croix de Dunan tire son nom de la proximité du Mas de Dunan. La famille Dunan est présente à Aramon depuis 1801 (date de l’acte d’achat du mas), depuis le quartier entier se nomme ainsi.

  • Croix de Gabure

    Croix de chemin située en bordure de chemin et entièrement réalisée en pierres de taille calcaire. La croix, en forme de croix grecque, est ciselé, les branches vues de côté forment alors une étoile. La partie inférieure de la branche verticale est octogonale et constitue le pied de la croix, sa base est moulurée. La croix repose sur une colonne octogonale, un bandeau de faible épaisseur finement mouluré forme le chapiteau. Le pied de la colonne, plus épais que le reste, est de plan carré. Croix et colonne reposent sur un socle de plan carré taillé dans un seul bloc calcaire où on peut lire l’inscription 1620. Suite à de travaux de voirie l’assise de l’édicule a été conforté par une langue à la base est en partie bétonnée.

  • Chapelle du Calvaire

    Datant de la deuxième moitié du XVIIIème siècle, la construction de la chapelle a commencé avant 1789 avec le sanctuaire et ses deux murs latéraux seulement. La chapelle a été achevée en 1851 grâce à l’Abbé Imbert, curé d’Aramon à la suite d’un jubilé grâce à la générosité des fidèles.

    Après cette date, la messe y était dite deux fois dans l’année : le 5 mai et le 14 septembre

    La chapelle a pu être utilisée comme blockhaus pendant la seconde Guerre Mondiale.

     

  • Croix de mission

    Croix de mission érigée le 19 septembre 1852 par l’Abbé Imbert en remplacement de celle en bois érigée en 1824 par l’Abbé Hébrard, curé d’Aramon

  • Croix de la Chapelle Saint-Martin

    Depuis 1802, le chœur des Recollets (ancien couvent d’Aramon) servait de chapelle au “nouveau château”. A droite de l’autel, côté de l’évangile, se trouvait l’ancien tombeau des Sauvan. A gauche, côté épître, celui des Recollets.

    En 1887, le nouveau marquis, Camille Sauvan, désire avoir à Aramon de grandes écuries et désigne, pour son emplacement, l’église des Recollets. Il fait enlever les restes de ses ancêtres et ceux des religieux. Les premiers furent déposés dans un caveau de la chapelle rurale de Saint-Martin, et les seconds, sous le piédestal de la croix qui se trouve au-devant de cette même chapelle.

  • Chapelle Saint-Martin

    Chapelle funéraire de la famille d’Aramon protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1995.

Espace naturel de loisirs de la Lône


  • La Lône ou ilôt d’Alfred

      Après des travaux réalisés en 2011 par l’équipe du Chantier d’Insertion, l’îlot d’Alfred dessine un paysage désormais adapté aux loisirs des aramonais et à la détente de tous.

    Cet espace verdoyant propose les équipements suivant :

    – 5 pontons de pêche dont 2 handipêches ;

    – Les promeneurs peuvent déjeuner confortablement grâce à la série de tables et de bancs dédiés au pique-nique mais aussi grâce aux barbecues réhabilités

    – Des toilettes sèches avec accès personnes à mobilité réduite

    – Un parcours de santé aménagé